Lors d’un débat virtuel de haut niveau sur la coopération transatlantique à l’ère de l’intelligence artificielle à déclaré le secrétaire général délégué de L’OTAN « Il y a beaucoup d’avantages à mettre en place une communauté numérique transatlantique pour la coopération dans le domaine de l’intelligence artificielle et dans celui des technologies émergentes et des technologies de rupture, dans laquelle l’OTAN peut jouer un rôle clé de facilitateur d’innovation et d’échanges ».
Il s’exprimait à cette occasion aux côtés d’Eric Schmidt et de Robert O. Work, respectivement président et vice-président de la National Security Commission on Artificial Intelligence (NSCAI), ainsi que de l’ambassadeur Kim Jørgensen, chef de cabinet de la vice‑présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager. Le débat a notamment porté sur ce que les technologies modernes représentent pour les parties prenantes des secteurs de la défense et de la sécurité en Europe et aux États-Unis, sur les raisons pour lesquelles les États-Unis et l’Union européenne devraient coopérer dans le domaine de l’intelligence artificielle, et sur la meilleure manière de promouvoir les valeurs qu’ils partagent dans ce domaine.
« L’OTAN est une plateforme naturelle pour la coopération transatlantique dans le domaine de l’intelligence artificielle », a souligné le secrétaire général délégué. Elle propose des mécanismes de consultation et des réseaux uniques en leur genre pour la coopération sur les questions de défense et de sécurité. Elle rapproche les pays de l’Alliance et les pays partenaires, le secteur public et le secteur privé, les acteurs de l’innovation et les industriels. À l’OTAN, nous pouvons compter sur des communautés performantes dans des domaines tels que le développement de capacités militaires, la science et la technologie, la normalisation – et bien entendu sur notre structure de commandement et nos exercices militaires. Nous avons également mis en place de nouvelles équipes pluridisciplinaires chargées de la politique de l’innovation, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, et de la politique des données », a-t-il ajouté.