Le secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg, a rencontré ce lundi le président des États-Unis, M. Joe Biden, à la Maison Blanche, à Washington.
Ensemble, ils ont préparé le sommet de l’OTAN qui aura lieu le 14 juin. Le secrétaire général a remercié le président pour son leadership et pour la « puissance de l’engagement » des États-Unis envers l’OTAN, déclarant qu’il se réjouissait du « message fort sur l’importance des alliances » envoyé par M. Biden. Il a ajouté que son interlocuteur et lui-même s’étaient entendus sur le fait que, dans un monde où la compétition s’intensifie, il était important de renforcer l’OTAN et que les décisions ambitieuses qui seraient prises dans le cadre de l’initiative OTAN 2030 prépareraient l’Alliance pour l’avenir.
M. Stoltenberg a appelé l’attention sur l’ampleur de l’agenda OTAN 2030, qui vise à renforcer la défense collective, à améliorer la résilience, à accentuer l’avance technologique de l’Alliance, à s’attaquer à la problématique du changement climatique et de ses incidences sur la sécurité ainsi qu’à développer la coopération avec les partenaires qui partagent les valeurs de l’Organisation. Il a fait observer que tout cela exigerait de continuer d’investir dans la défense et qu’à cet égard, les Alliés étaient sur la bonne voie étant donné que, ces sept dernières années, les pays membres européens et le Canada n’avaient cessé d’accroître leurs dépenses de défense. Il a cité le chiffre de 260 milliards de dollars, qui correspond à l’augmentation des budgets de défense de ces pays entre 2014 et fin 2021, et il a estimé que cet effort renforçait la sécurité commune et envoyait un message clair de détermination.
Le même jour, le secrétaire général avait rencontré le secrétaire à la Défense, M. Lloyd Austin, au Pentagone. Il s’est alors exprimé dans les termes suivants : « Les rapports de forces se modifient à l’échelle mondiale. Nous sommes face à de nombreux défis que nous ne pouvons pas relever seuls mais que nous devons surmonter ensemble, au sein de l’OTAN. » À ce propos, il a fait valoir que l’agenda OTAN 2030 prévoyait de continuer d’investir dans la défense et de consolider encore le dispositif de dissuasion et de défense mais qu’il s’agissait « aussi d’élargir la conception de la sécurité, de faire davantage sur le plan de la résilience et de la technologie ainsi que de travailler avec nos partenaires ». Il a souligné que, si l’OTAN mettait un terme à sa présence militaire en Afghanistan, l’Alliance maintiendrait son aide aux forces et au peuple afghans.
Lundi toujours, le secrétaire général a rencontré le conseiller à la sécurité nationale, M. Jake Sullivan. Mardi, il rencontrera des membres du Congrès des États-Unis, dont M. Gerry Connolly, président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN.
Crédits Photos : Nato Info