La commission des affaires constitutionnelles a voté 22 contre 5 contre et 1 abstention en faveur de la résolution. Les députés proposent d’accorder au Parlement un droit « général et direct » d’initiative législative lors de la révision des traités.
Ils pensent que cela refléterait l’évolution et l’équilibre de l’architecture institutionnelle de l’UE. Le Parlement devrait avoir le droit exclusif d’initier des affaires qui affectent la légitimité démocratique ou la souveraineté de l’Union européenne. Dans certains domaines, tels que les questions budgétaires, la Commission pourrait avoir un droit concurrent ou un monopole sur l’initiative législative. Les députés estiment que le Conseil pourrait se voir accorder un droit d’initiative direct dans certains domaines.
Changements supplémentaires pour renforcer la démocratie de l’UE
La commission demande un nouvel accord entre la Commission et le Conseil afin d’éviter les blocages, lorsque le Parlement exerce son droit d’initiative actuel sur des questions institutionnelles telles que le code électoral européen.
Les députés affirment que le Conseil a entravé le droit d’initiative du Parlement. Cela inclut la position du Conseil à la suite Le Parlement active la procédure de l’article 7, et l’incapacité de la Commission à répondre à la proposition des députés mécanisme de valeur global de l’UE.
Un autre exemple de déséquilibre institutionnel est la non-ratification de la dernière réforme de la loi électorale par le Conseil, le refus du Conseil de négocier sur droit à l’enquête du Parlement (en violation des traités), ainsi que la de facto l’exercice des droits législatifs par le Conseil européen dans les domaines de la liberté, de la sécurité et de la justice. Les députés ont accepté.
Enfin, la Commission n’a pas répondu au droit d’initiative indirect du Parlement à de nombreuses reprises dans le passé, malgré l’engagement tenu du président actuel de la Commission de toujours suivre les suggestions du Parlement. Cela doit être amélioré, peut-être par une révision des arrangements interinstitutionnels pertinents.
Paulo Rangel, PPE, PT, déclaré que le Parlement doit pouvoir proposer des lois. Les droits d’initiative, monopoles et autres droits existants montrent que l’architecture institutionnelle de l’UE est prête à permettre différentes répartitions des droits. Il est possible et souhaitable que le Parlement dispose d’un droit général d’initiative directe. Cela serait conforme à l’aspiration de la Constitution à une Union plus démocratiquement légitime.
Le projet de rapport sera présenté lors de la session plénière du 6 au 9 juin à Strasbourg.
La Commission européenne a presque tout le droit d’initiative législative. Le Parlement et le Conseil disposent d’un droit indirect d’initiative législative. Ils peuvent demander une proposition législative à la Commission, mais ils ne sont pas tenus de le faire. Ce n’est que dans certains cas que les traités donnent une initiative directe au Parlement, comme les règles de sa composition et les élections européennes. Formellement, le Conseil européen n’est pas un organe législatif de l’UE.