Le Parlement européen s’apprête, ce jeudi 16 mars, à voter une résolution en urgence après un débat qui a été ajouté en début de semaine à l’ordre du jour de la plénière. Le sujet : les empoisonnements de jeunes écolières dans des établissements en Iran.
Ces empoisonnements continuent, malgré l’annonce des autorités qui disent avoir arrêté les coupables.
«Les sanctions, ça marche», a martelé l’avocate iranienne Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix 2003, au Parlement européen à Strasbourg mercredi 15 mars. « Ne cédez rien face à ce régime […] les Gardiens de la révolution sont un groupe terroriste, dites-le officiellement », a-t-elle insisté devant les eurodéputés, mais aussi les présidents du Conseil et de la Commission.
La résolution du Parlement européen devrait être largement adoptée puisque le sujet fait consensus, explique Romain Lemaresquier à Strasbourg.
Shirin Ebadi était invitée au Parlement européen lors d’une cérémonie pour la journée internationale des droits des femmes (célébrée avec une semaine de retard, en raison du calendrier des sessions).
Elle était au côté de l’astronaute italienne de l’ESA (Agence spatiale européenne) Samantha Cristoforetti, première femme commandante européenne de la Station spatiale internationale.
