Le 29 juillet, Vagif Khachatryan, 68 ans, qui, ayant des problèmes de santé, était transporté du Haut-Karabakh pour y être soigné, accompagné par le Comité international de la Croix-Rouge, il aurait été enlevé par des représentants des gardes-frontières azerbaïdjanais installé au post (corridor de Lachin) et emmené vers une direction inconnue selon le communiqué du ministère des affaires étrangères arménien.
Il convient de souligner que le CICR fournit à l’avance aux parties les listes des patients à transporter et n’effectue leur transport qu’après accord des parties. Rapporte le communiqué.
« Ce mode opératoire de l’Azerbaïdjan est une violation flagrante du droit international humanitaire : l’arrestation d’une personne placée sous la protection du droit international humanitaire et du CICR n’est rien de moins qu’un crime de guerre. Il vise également à bloquer complètement les activités du CICR au Haut-Karabakh, tandis que l’Azerbaïdjan poursuit le blocus du corridor de Lachin et entrave de manière générale l’accès d’autres organisations humanitaires au Haut-Karabakh« . Ajoute le communiqué
Cette action des autorités azerbaïdjanaises est une mise en œuvre directe de la déclaration faite par le président du pays le 28 mai selon laquelle « l’installation d’un poste de contrôle dans le couloir de Lachin serait une leçon pour les Arméniens du Haut-Karabakh, … ils devraient se présenter le cou courbé », et les menaces continues, dont la partie arménienne a signalé à plusieurs reprises aux partenaires internationaux, les appelant à condamner ces déclarations et d’autres déclarations similaires. Cette action de l’Azerbaïdjan démontre directement que les alarmes, exprimées par l’Arménie pour depuis longtemps, reflètent la gravité et l’urgence des sinistres risques de nettoyage ethnique existants. Précise le communiqué du MAE Arménien.
Nous considérons que l’acte commis par l’Azerbaïdjan aujourd’hui et le blocus en cours du corridor de Lachin sont inacceptables et répréhensibles. Nous attendons des mesures unies et claires de la part de la communauté internationale, y compris l’utilisation des outils existants visant à rétablir une circulation sans entrave dans le couloir de Lachin, à garantir les activités des organisations humanitaires internationales au Haut-Karabakh ainsi que l’accès humanitaire au Haut-Karabakh. Conclus le communiqué.
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