Des milliers de personnes sont descendues dans les rues d’Italie samedi pour marquer la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Au moins 50.000 personnes ont été comptabilisées à Rome et 30.000 à Milan, selon les autorités et les médias locaux.
Le pays est encore sous le choc du meurtre d’une étudiante de 22 ans le 11 novembre par son ancien petit ami, qui a avoué après avoir été arrêté par la police.
Il s’agit de la 106e victime de féminicide en Italie à la date 11 novembre de cette année, selon le ministère de l’Intérieur.
Qualifiant ce dernier meurtre de « barbare », la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a promis une nouvelle campagne de sensibilisation dans les écoles afin de fournir une éducation émotionnelle aux élèves, ainsi qu’un nouveau durcissement des lois contre la violence à l’égard des femmes.
Alors que les meurtres ordinaires ont diminué au cours des dernières décennies, 106 féminicides ont été enregistrés en 2022, 139 en 2021 et 116 en 2020, selon les statistiques officielles.
Sur les 106 victimes de féminicide recensées depuis le début de l’année, au moins 87 ont été tuées dans un « environnement familier », dont 55 par leur partenaire ou ex-partenaire, selon les données du ministère de l’Intérieur.
Xinhua