Le secrétaire d’État britannique à la Défense, Grant Shapps, s’est entretenu avec le secrétaire américain à la Défense, Lloyd J. Austin III, à propos des attaques illégales en cours des Houthis contre le transport maritime international dans la mer Rouge.
Ils ont tous deux souligné que les attaques des Houthis violent la liberté de navigation protégée par le droit international et menacent les citoyens de plusieurs pays.
Les deux secrétaires à la défense ont souligné que ces attaques sont inacceptables et profondément déstabilisatrices pour l’ordre international fondé sur des règles.
L’impact continu de ces attaques sur le commerce mondial met en péril la circulation des denrées alimentaires, du carburant et de l’aide humanitaire essentielles à travers le monde.
Le secrétaire Austin a souligné que ces attaques constituent un problème international important qui exige une action collective.
La marine américaine détruit des « petits bateaux » houthis qui tentaient d’aborder un porte-conteneurs en mer Rouge.
Quatre navires provenant de zones contrôlées par les Houthis au Yémen ont tiré sur le Maersk Hangzhou et se sont approchés à quelques mètres du navire, a rapporté l’armée américaine dimanche matin 31 décembre.
Des hélicoptères de l’USS Eisenhower, situé à proximité, ont répondu à un appel de détresse et, après avoir essuyé des tirs, ont coulé trois d’entre eux « en état de légitime défense ».
Les équipages ont été tués et le quatrième bateau a fui les lieux.
Le navire commercial attaqué, le Maersk Hangzhou, est immatriculé à Singapour et exploité et détenu par une entreprise danoise, a indiqué le commandement central américain (Centcom).
Maersk, l’une des plus grandes compagnies maritimes au monde, a annoncé avoir suspendu ses traversées de la mer Rouge pendant 48 heures.
Les quatre bateaux houthis ont attaqué vers 06h30 heure yéménite (03h30 GMT) avec des armes montées et des armes légères, arrivant à moins de 20 m (66 pieds) du porte-conteneurs, que l’équipage a « tenté de monter à bord ». L’équipage du navire a lancé un appel de détresse et une équipe de sécurité a riposté, selon le communiqué.
Des hélicoptères du porte-avions USS Eisenhower et du destroyer USS Gravely, situés à proximité, ont répondu à l’appel à l’aide et ont été visés alors qu’ils étaient « en train d’émettre des appels verbaux aux petits bateaux ».