Le hackeur français Sébastien Raoult, accusé par la justice américaine d’avoir fait partie d’un groupe de pirates informatiques qui a siphonné les données d’une soixantaine d’entreprises, a été condamné mardi 9 janvier à trois ans de prison par un juge de Seattle.
Arrêté au Maroc en mai 2022, puis extradé huit mois plus tard aux États-Unis, cet ancien étudiant informatique avait d’abord plaidé non coupable. Mais, en novembre, il a finalement fait volte-face en nouant un accord avec l’accusation.
Le juge l’a également condamné à rembourser cinq millions de dollars pour les pertes causées aux firmes victimes, selon un communiqué du parquet.
Originaire d’Épinal, dans l’est de la France, Sébastien Raoult a admis avoir fait partie des «ShinyHunters». Un groupe de pirates informatiques au sein duquel il se cachait derrière le pseudonyme «Sezyo Kaizen».
À partir de 2020, ces hackeurs ont dérobé les données confidentielles d’une soixantaine d’entreprises afin de les revendre sur le dark web, causant des pertes estimées à plus de six millions de dollars par la justice américaine.
AFP