Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a eu un entretien téléphonique samedi 16 Mai avec le premier ministre libyen, Fayez Al-Sarraj, à la demande de celui-ci, afin d’évoquer l’évolution de la situation en Libye.
Le secrétaire général a fait part de sa vive préoccupation concernant la récente escalade de la violence en Libye, et il a souligné qu’il n’y avait pas de solution militaire à la situation dans le pays. La conférence tenue à Berlin en janvier 2020 et la résolution 2510 du Conseil de sécurité des Nations Unies ont permis de définir clairement la voie à suivre sur le plan politique.
M. Stoltenberg a souligné que l’OTAN soutenait pleinement les travaux menés par les Nations Unies pour trouver une solution politique à la crise, et il a exhorté toutes les parties en Libye ainsi que les membres de la communauté internationale à appuyer le processus dirigé par l’ONU. Il importe que toutes les parties respectent l’embargo sur les armes décrété par l’ONU.
Quant à un éventuel soutien de l’OTAN à la Libye, le secrétaire général a déclaré que l’OTAN restait prête à aider la Libye à mettre en place des institutions de défense et de sécurité, comme l’ont rappelé les chefs d’État et de gouvernement des pays de l’OTAN en 2018, et ce en réponse à la demande formulée par le gouvernement d’entente nationale. Le soutien de l’OTAN à la Libye tiendra compte de la situation politique et en matière de sécurité.