La campagne électorale pour le référendum constitutionnel du 25 octobre au Chili débute ce mercredi dans le pays sud-américain malgré les contraintes posées par la pandémie du COVID-19.
Cette consultation populaire, qui était prévue initialement le 26 avril, a été finalement repoussée à fin octobre en raison de la pandémie qui a durement frappé ce pays de 18 millions d’habitants qui est en pleine phase de déconfinement progressif et de réouverture de l’économie.
Plus de 14 millions de Chiliens seront appelés à se prononcer lors de ce référendum.
Lundi, un sondage avait révélé que sept Chiliens sur dix sont “totalement déterminés” à participer au référendum constitutionnel du 25 octobre, malgré les contraintes posées par la pandémie du COVID-19.
Le sondage Plaza Pública Cadem a démontré que 15% des personnes interrogées ont presque décidé de voter, tandis que 4% ne le feront “probablement” pas, alors que 9% ont déjà exclu d’y participer en raison de la crise sanitaire.
Le sondage a également révélé que 50% des personnes consultées considèrent que le référendum devrait avoir lieu le 25 octobre, contre 42% qui choisissent de le reporter jusqu’à la fin de la crise sanitaire.
Pour les partisans du “Apruebo” (je suis d’accord), une nouvelle Constitution permettrait d’établir un nouvel ordre social plus juste, alors que les défenseurs du “Rechazo” (je rejette) soutiennent qu’il est possible d’introduire des changements dans le texte fondamental, garant selon eux ces dernières décennies de la stabilité du Chili, sans le remplacer.
Lors de ce plébiscite, les Chiliens auront la possibilité de choisir s’ils veulent une nouvelle Constitution ou préfèrent réformer celle déjà existante, créée en 1980 pendant la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).
La consultation comportera deux questions: l’une sur le remplacement ou non de la Constitution et l’autre, le cas échéant, sur la méthode pour la rédiger.