Le haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a condamné la répression des manifestations contre le coup d’Etat en Birmanie, ayant fait plusieurs morts et blessés.
“Ce week-end, l’armée birmane a intensifié sa répression brutale des manifestations pacifiques à travers le pays, faisant de nombreux morts ou blessés. (…) La violence ne donnera pas de légitimité au renversement illégal du gouvernement démocratiquement élu”, a indiqué M. Borrell dans une déclaration.
Selon le chef de la diplomatie de l’UE, les autorités militaires doivent “immédiatement cesser l’usage de la force contre les civils et permettre à la population d’exprimer son droit à la liberté d’expression et de réunion”.
Affirmant que l’UE demeure aux côtés du peuple birman dans “sa défense de la démocratie”, M. Borrell a ajouté que l’Union européenne “prendra prochainement des mesures en réponse à ces développements”.
Au moins six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, dimanche en Birmanie, par des tirs des forces de sécurité venus disperser des rassemblements contre la junte militaire qui s’est emparée du pouvoir le 1er février après un coup d’État.
La colère contre les généraux auteurs du putsch secoue la Birmanie, avec des manifestations quotidiennes de plus ou moins grande ampleur pour réclamer le retour à la démocratie.