La Grande-Bretagne et l’UE se sont unies lundi pour demander la tenue d’une session extraordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour faire face à la crise au Myanmar, où l’armée a pris le pouvoir il y a une semaine.
La police birmane a averti lundi les manifestants de se disperser ou de faire face à la force peu de temps après que la télévision d’État ait signalé une action imminente pour étouffer les manifestations de masse contre un coup d’État militaire et l’arrestation du dirigeant élu Aung San Suu Kyi, rapporte Reuters.
L’ambassadeur de Grande-Bretagne auprès de l’ONU à Genève a déclaré lors d’une réunion d’organisation du forum des droits qu’il en faisait la demande à l’UE et qu’il avait le soutien de 19 autres membres du Conseil.
La détention d’hommes politiques et de civils élus par l’armée «a de graves implications pour les droits de l’homme dans le pays», a-t-il déclaré.
«Nous devons réagir d’urgence au sort de la population du Myanmar et à la détérioration rapide de la situation des droits de l’homme dans ce pays».