Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’est rendu au Parlement européen à Bruxelles ce jeudi 28 avril pour rencontrer la présidente, Roberta Metsola, et participer à la conférence des présidents des sept groupes politiques du Parlement. C’est la première fois qu’un secrétaire général de l’OTAN rencontrait le groupe des chefs de parti au Parlement européen.
Le secrétaire général a salué le Parlement européen pour le ferme soutien qu’il apporte à l’Ukraine, et il a souligné que le partenariat OTAN-UE est vital en cette période critique pour la sécurité commune. Il a mentionné le niveau de coopération sans précédent entre les deux organisations sur un large éventail de questions, y compris dans les Balkans occidentaux, s’agissant du cyber, de la résilience et de la sûreté maritime.
Lors d’un point de presse conjoint avec la présidente Metsola, le secrétaire général a souligné que l’OTAN et l’UE « sont unies dans leur solidarité avec l’Ukraine ».
Il s’est félicité des sanctions économiques fortes imposées par l’UE à la Russie. Il a déclaré qu’à ce jour, les pays de l’Alliance se sont engagés à apporter une aide militaire d’au moins 8 milliards de dollars à l’Ukraine, aide qui ne cesse de s’accroître.
Interrogé par des journalistes sur la rapidité du processus d’adhésion à l’OTAN si la Finlande et la Suède décidaient de se porter candidates, le secrétaire général a indiqué : «C’est évidemment à la Finlande et à la Suède de décider si elles souhaitent demander leur adhésion à l’OTAN. Mais si elles prennent une décision en ce sens, elles seront accueillies à bras ouverts par l’OTAN. La Finlande et la Suède sont nos plus proches partenaires, ces deux pays sont des démocraties solides, matures, ils sont membres de l’UE, et nous travaillons ensemble depuis de très nombreuses années. Nous savons que leurs forces armées répondent aux normes OTAN et qu’elles sont interopérables avec les forces de l’OTAN : nous nous entraînons ensemble, nous participons côte à côte à des exercices, et nous collaborons également dans le cadre de différentes missions et opérations. Donc si ces pays demandent leur adhésion, ils seront les bienvenus, et le processus devrait être rapide. Ils pourront alors rejoindre l’OTAN une fois le processus officiel finalisé.»