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Face à l’avancée du régime, des Syriens disent adieu à leur ville Saraqeb

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« Ce quartier où on a grandi a disparu », se désole Waël, un père de quatre enfants. Le régime de Bachar el-Assad « ne nous a rien laissé, rien. Il détruit tout le pays », accuse-t-il.

« Ce sont les civils qui paient le prix », soupire Waël, en faisant ses adieux aux ruines du quartier où il a grandi à Saraqeb. Dans cette ville de la province d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, tous les habitants ont fui l’avancée des forces du régime. A chaque coin de rue à Saraqeb, le regard se pose sur des immeubles en béton à moitié écroulés, des bâtisses éventrées: les villes du nord ouest-syrien, région dominée par des jihadistes et bombardée quasi-quotidiennement par le régime et son allié russe, offrent désormais le même paysage de désolation. Dans une maison à la façade soufflée par les bombes, des ventilateurs tiennent encore au plafond, leurs pales tordues. Au-dessus d’une fenêtre, des lambeaux de tissus, autrefois des rideaux, pendent à leur tringle.

Cigarette à la main, Waël escalade un monticule de pierres afin d’observer ce qui reste de son quartier. Ce père de quatre enfants est revenu récupérer quelques affaires après avoir fui Saraqeb il y a une dizaine de jours pour se réfugier plus au nord dans la province d’Idleb, près de la frontière turque. « Je suis là pour voir ma rue une dernière fois. Je n’aurais pas dû, c’est à vous fendre le cœur, regardez-moi ce paysage », dit-il, au milieu des maisons dévastées. « Ce quartier où on a grandi a disparu », lâche-t-il. Le régime de Bachar el-Assad « ne nous a rien laissé, rien. Il détruit tout le pays », accuse-t-il. « Ce sont les civils qui paient le prix, et personne ne se préoccupe de nous », regrette cet homme de 38 ans, à la peau mate et à la barbe taillée.

OLJ/AFP

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

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