Aujourd’hui, lundi, le cabinet royale a publié un communiqué concernant une déclaration du Secrétariat général du Parti de la justice et du développement comme « contenant des abus irresponsables et de graves inexactitudes concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l’État d’Israël, et les liant à la derniers développements dans les territoires palestiniens occupés.
A cet égard, le Cabinet Royal a affirmé que la position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l’une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l’intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées.
La politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le
Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.
Le Cabinet Royal a rappelé que les relations internationales du Royaume ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable.
« La reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des
circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain. Les forces vives de la nation, les partis politiques, ainsi que certaines personnalités de premier plan, de même que certaines instances associatives militant pour la question palestinienne, avaient alors été informés de cette décision, pour laquelle ils avaient exprimé
leur adhésion et leur engagement« . Conclut le Cabinet Royal.