Le Parlement demande instamment aux autorités du Bélarus de faire cesser les mauvais traitements infligés à l’ancien candidat à la Présidence, Viktar Babaryka, figure de l’opposition et à d’autres prisonniers politiques.
Le Parlement européen réclame leur libération immédiate et sans condition.
Les députés condamnent fermement le « traitement inhumain des prisonniers politiques et des membres de leur famille » dans le pays, et demandent au Bélarus de veiller à ce que les personnes détenues aient accès à une assistance médicale appropriée, à des avocats, à leur famille, à des diplomates et aux organisations internationales afin d’évaluer leur situation et de leur fournir de l’aide.
Viktar Babaryka a été condamné en juillet 2021 à 14 ans de prison pour des motifs politiques et a été hospitalisé en avril de cette année, des traces de coups ayant nécessité une intervention chirurgicale.
Dans le cadre de la répression de l’opposition politique et de la société civile, le régime du Bélarus maintient environ 1500 prisonniers politiques dans des conditions de détention impliquant des traitements cruels, inhumains et dégradants, et de la torture.
Certains prisonniers sont morts en détention, selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
Les députés réaffirment leur solidarité avec le peuple du Bélarus dans sa lutte pour un gouvernement libre, souverain et démocratique et contre l’implication du pays dans la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine.
Ils réitèrent leur appel, tiré d’une résolution adoptée le 15 mars, pour que l’UE et les États membres élargissent les sanctions contre les individus et les entités responsables de la répression au Bélarus, et pour que tous les auteurs des violations systématiques des droits humains sous le régime du dictateur Alexandre Loukachenko répondent de leurs actes.
Le texte a été adopté par 533 voix pour, 9 contre et 27 abstentions.