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Pour la France et l’Allemagne, il faut sauver l’OMS

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À Genève, les ministres français et allemand de la Santé ont apporté leur soutien à l’Organisation mondiale de la santé, cible de nombreuses critiques sur sa gestion de la crise du Covid-19. Mais derrière les déclarations d’amitié et les promesses de nouveaux dons, Paris et Berlin cherchent en coulisses à faire revenir les États-Unis au sein de l’OMS, Washington ayant claqué la porte de l’agence en pleine pandémie.

Des contributions en hausse. Record même pour l’Allemagne, qui parle de 500 millions d’euros versés en un an. Des dons de matériel destinés aux pays les plus fragiles face à la pandémie. En s’affichant aux côtés du patron de l’OMS, les ministres français et allemand de la santé se présentent comme des amis solides de l’organisation. Des amis solides, mais exigeants a dit Olivier Véran.

Le ministre français de la Santé souhaite que l’OMS tire toutes les leçons de sa gestion de crise : « La France n’a pas à dire à l’OMS comment elle doit procéder pour son évaluation. Par contre la France est soucieuse que cette évaluation ait lieu. Il y a des questions qui sont posées par les uns et par les autres sur la planète. Donc il faut que l’OMS soit en mesure d’apporter ses réponses. Nous avons rappelé quelles étaient pour nous, les priorités. Mais en ami. Pas du tout en sauveur ou en sauveteur. Ni en procureur, ni en avocat d’ailleurs. ce ne serait pas notre rôle de le faire ».

Car les critiques ne viennent pas uniquement de Washington. Si Donald Trump a accusé l’OMS d’être pro-chinoise, l’Europe partage certaines inquiétudes au sujet de sa transparence. Son patron a déjà indiqué que l’agence fera son autocritique une fois la pandémie terminée.

L’Union européenne aurait entamé des discussions avec Washington au sujet d’une réforme de l’OMS. Avec l’espoir que les Américains, jusqu’ici premiers contributeurs au budget de l’OMS, acceptent de reprendre leur siège.

Source : RFI

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

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