La vice-présidente de la Commission européenne en charge des valeurs et de la transparence Vera Jourova a déclaré l’importance de réduire l’impact de la désinformation, et la grave menace que font peser. “La désinformation n’est pas quelque chose d’anodin”, nous parlons d’attaques réellement dangereuses” et des fausses informations sur les vaccins contre le Covid-19, la vice-présidente fait remarquer.
Dans ce cadre, la commission, qui a déjà dénoncé des campagnes menées par la Russie et la Chine liées à la pandémie, propose de pouvoir imposer des sanctions financières aux auteurs de telles ingérences étrangères.
Dans son plan pour défendre la démocratie et la lutte contre la désinformation, où les anti-vaccins sont à l’offensive, la commission européenne a signalé qu’elle s’apprête à développer son code de bonnes pratiques contre la désinformation lancé en 2018.
Le code de bonnes pratiques qu’a signé sur une base volontaire par plusieurs plateformes numériques (Google, Facebook, Twitter, Microsoft, Mozilla et, depuis juin 2020, TikTok) ainsi que des acteurs du secteur de la publicité, a permis la commission européenne d’encouragé les plateformes signataires du code à communiquer leurs actions contre les informations fausses et trompeuses relatives au coronavirus, et de les pousser à intensifier leurs efforts pour donner la priorité aux contenus faisant autorité, émanant des institutions sanitaires.
Cependant, la directrice de campagne à Avaaz Luca Nicotra a eu un autre avis où elle a souligné que “les plateformes continuent à faire des rapports à partir des indicateurs qu’elles choisissent elles-mêmes”, cela rend la déclaration d’intention sans effet.
Par ailleurs, le Digital Services Act est une initiative que l’exécutif européen dévoilera au milieu de ce mois, destiné à établir des règles claires et contraignantes pour les plateformes numériques. Car l’autorégulation des acteurs du net ne suffit plus.