Le secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg, s’est entretenu avec le premier ministre belge, M. Alexander De Croo, dans le bureau de celui-ci à Bruxelles. Ils ont évoqué les liens étroits entre l’Europe et l’Amérique du Nord ainsi que l’occasion qui s’offre de renouveler et de redynamiser le lien transatlantique.
M. Stoltenberg a remercié la Belgique d’être le pays hôte de l’OTAN. Il a également remercié les forces armées belges pour le soutien fourni au secteur civil dans le cadre de la pandémie de COVID-19, notamment pour la fourniture d’équipements médicaux et d’une aide en matière de transport, de tests et de vaccination. « Dans l’ensemble de l’Alliance, les forces armées ont joué un rôle essentiel dans la réponse du secteur civil à la COVID-19 », a déclaré M. Stoltenberg. Le secrétaire général a indiqué que cela montrait une fois de plus qu’il était important d’investir dans la défense pour maintenir un secteur militaire fort.
M. Stoltenberg a par ailleurs rappelé que la Belgique fournissait d’importantes contributions à la sécurité commune, notamment une contribution à la mission OTAN de police du ciel dans les États baltes, aux groupements tactiques multinationaux dans la région de la Baltique et à la mission de formation en Afghanistan. Les deux dirigeants ont aussi évoqué l’initiative OTAN 2030, qui vise à rendre l’Alliance encore plus forte à l’avenir, ainsi que la préparation du sommet des dirigeants des pays de l’OTAN qui doit avoir lieu dans le courant de l’année à Bruxelles. Ils ont également parlé de la coopération entre l’OTAN et des partenaires tels que l’Union européenne (UE). « Je suis fier que nous soyons parvenus, au cours de ces dernières années, à porter la coopération entre l’OTAN et l’UE à un niveau sans précédent. Lorsque l’UE et l’OTAN sont unies, lorsque nous travaillons ensemble, nous constituons une force puissante au service de la stabilité et de la sécurité », a souligné le secrétaire général.
M. Stoltenberg a insisté sur l’importance de la maîtrise des armements et il s’est félicité de la prolongation du nouveau traité START, s’exprimant en ces termes : « La prolongation du nouveau traité START ne doit pas être la fin du processus ; c’est le début d’un effort visant à renforcer la maîtrise des armements sur le plan international, afin que nous puissions avoir à l’avenir des accords de maîtrise des armements couvrant davantage de systèmes d’armes et englobant un plus grand nombre de pays, y compris la Chine ».