‘ancien président français Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi à un an de prison, dont six mois ferme, pour le « financement illégal » de sa campagne présidentielle en 2007 dans le cadre de l’affaire dite « Bygmalion ».
Sa peine sera aménagée sous le régime de la surveillance électronique, a-t-il été précisé lors de l’audience au tribunal correctionnel de Paris à laquelle il était absent. Ses avocats ont indiqué qu’il ferait appel de ce jugement.
M. Sarkozy « connaissait le montant du plafond, il savait que l’enjeu était d’éviter un dépassement. Il a poursuivi la réalisation des meetings, permis des prestations nouvelles, engagé des dépenses et volontairement omis, en qualité de candidat, d’exercer un contrôle sur les dépenses », a déclaré la présidente du tribunal, Caroline Viguier.
Treize autres prévenus comparaissaient également dans cette affaire. Parmi eux, Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé alors patron de l’UMP et directeur adjoint de la campagne de M. Sarkozy, a été condamné à trois ans de prison, dont deux ans ferme. Sa peine sera également aménagée.
Bastien Millot, président de l’agence de communication Bygmalion, a été condamné à trois ans de prison, dont 18 mois de sursis, « pour complicité de faux et usage de faux ».
Bygmalion a instauré un système de fausses factures avec le parti de Nicolas Sarkozy, l’UMP (devenu Les Républicains depuis), pour masquer des dépassements de frais de campagne lors de l’élection présidentielle française de 2007.
Xinhua