Le président français a entamé ce mercredi une visite de deux jours au Proche-Orient. Il répond ainsi à l’invitation du président israélien à la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz jeudi, dont on célèbre cette année le 75e anniversaire. Avant cela, Emmanuel Macron a également plusieurs entretiens diplomatiques prévus dans son agenda. Il a notamment rencontré Benyamin Netanyahu.
Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil
Pour Israël, l’Iran représente la principale menace à la sécurité du pays, mais aussi à la stabilité régionale. Et Benyamin Netanyahu n’a de cesse d’appeler à plus de fermeté à l’égard de la République islamique. Le Premier ministre israélien a toujours été un adversaire de l’accord sur le nucléaire iranien et il le demeure soulignant la hausse d’enrichissement d’uranium par l’Iran et ce qu’Israël dénonce comme des agressions de la République islamique au Moyen-Orient.
Benyamin Netanyahu a demandé ce mercredi à Emmanuel Macron d’instaurer des sanctions contre l’Iran. Un message relayé aussi par Benny Gantz, le principal rival de Benyamin Netanyahu qu’Emmanuel Macron a également rencontré dans la matinée. Face à l’Iran, gouvernement et opposition sont sur la même position.
Emmanuel Macron veut être « intraitable » sur le nucléaire
La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont activé la semaine dernière une clause de l’accord de Vienne qui prévoit la mise en place d’ici deux mois si l’Iran ne se conforme pas à ses engagements internationaux.
Ce mercredi matin, Emmanuel Macron a affirmé qu’il serait « intraitable » en matière de nucléaire. Le président français veut parvenir à une dénucléarisation de l’Iran, mais en évitant une escalade. Il demeure attaché à l’accord de Vienne et il appelle à l’élargir aux activités balistiques et aux déstabilisations régionales de l’Iran, dit-il.
RFI