8.6 C
Bruxelles
dimanche, novembre 3, 2024
No menu items!

L’Algérie face au bourbier libyen

À lire

L’ONU appelle à cesser l’escalade après des frappes israéliennes en Iran et s’alarme de la situation dans le nord de Gaza

Le Secrétaire général de l'ONU a appelé samedi à un arrêt immédiat de l'escalade de la violence...

C’est désormais officiel : Nutkao de Govone acheté par le Roi du Maroc, un accord d’une valeur de 450 millions d’euros

L'entreprise italienne ( qui compte 500 salariés, dont 200 à la principale usine de Canove) a été...

Les commissaires Gentiloni et Urpilainen participent aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, à Washington DC

Paolo Gentiloni, commissaire à l'économie (photo) et la commissaire aux partenariats internationaux Jutta Urpilainen s'est rendue à Washington DC...

La décision du président, Abdelmadjid Tebboune, d’accorder la priorité à ce dossier s’explique par le fait que ce conflit armé – qui oppose le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et le gouvernement rival de Tobrouk – a évolué en guerre par procuration. La Libye est en effet devenue un terrain d’affrontement entre des acteurs régionaux et internationaux qui risque de plonger l’ex-Jamahiriya dans le chaos et de déstabiliser durablement l’Afrique du Nord.

L’Algérie tente de reprendre de l’initiative au niveau diplomatique, domaine dans lequel elle s’est faite jusque-là discrète en raison d’abord de la longue maladie de l’ex-président Bouteflika, et ensuite de sa crise politique interne. Une éclipse suivie d’une sorte de déclassement diplomatique de l’Algérie. Cet état de fait sera d’ailleurs confirmé par la non-invitation de l’Algérie, en décembre dernier, par l’Allemagne à la conférence internationale de Berlin sur la Libye.

La première décision des nouvelles autorités algériennes consiste donc à redevenir un acteur agissant et écouté dans le dossier complexe de la crise libyenne, surtout que le conflit a lieu dans un pays avec lequel l’Algérie partage une frontière de près de 1000 kilomètres. Autant dire que la Libye est pour l’Algérie une question de politique interne.

Les visites, hier à Alger, du président du conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fayez Al Serraj, du ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Taher Siala, et son collègue de l’Intérieur, Fathi Bachagha, suivie de celle du chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, traduisent, selon certains observateurs, une volonté de rattraper le temps perdu et surtout d’éviter de se retrouver à nouveau hors jeu dans sur un dossier aussi important. L’urgent aujourd’hui pour l’Algérie est de contribuer à remettre sur les rails un plan de règlement politique et pacifique de la crise libyenne.

Chaos et menace terroriste

La décision de Abdelmadjid Tebboune d’accorder la priorité à ce dossier s’explique par le fait que ce conflit armé – qui oppose le gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale, et le gouvernement rival de Tobrouk – a évolué en guerre par procuration.

La Libye est en effet devenue un terrain d’affrontement entre des acteurs régionaux et internationaux – parmi lesquels l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, la Russie, la France, le Qatar, l’Italie et la Turquie -– qui risque de plonger l’ex-Jamahiriya dans le chaos et de déstabiliser durablement l’Afrique du Nord. De l’avis de nombreux spécialistes, l’offensive militaire menée depuis avril dernier par les troupes de Khalifa Haftar contre Tripoli dans le but de renverser le GNA a déjà permis une réorganisation des groupes terroristes locaux. Un conflit prolongé peut transformer la Libye en base arrière du terrorisme.

Source : El Watan

EU Briefs publie des articles provenant de diverses sources extérieures qui expriment un large éventail de points de vue. Les positions prises dans ces articles ne sont pas nécessairement celles d'EU Briefs.

- Advertisement -

Dernières nouvelles

L’ONU appelle à cesser l’escalade après des frappes israéliennes en Iran et s’alarme de la situation dans le nord de Gaza

Le Secrétaire général de l'ONU a appelé samedi à un arrêt immédiat de l'escalade de la violence...

C’est désormais officiel : Nutkao de Govone acheté par le Roi du Maroc, un accord d’une valeur de 450 millions d’euros

L'entreprise italienne ( qui compte 500 salariés, dont 200 à la principale usine de Canove) a été vendue au fonds Al Mada,...

Les commissaires Gentiloni et Urpilainen participent aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, à Washington DC

Paolo Gentiloni, commissaire à l'économie (photo) et la commissaire aux partenariats internationaux Jutta Urpilainen s'est rendue à Washington DC cette semaine pour assister aux...

La Géorgie au bord du gouffre : tensions politiques et influence russe présumée à l’approche des élections législatives

À la veille des élections législatives en Géorgie, les tensions sont à leur comble, avec des inquiétudes croissantes que les résultats...

L’Ukraine s’oppose à l’ONU

L'Ukraine a critiqué la décision du secrétaire général des Nations unies de se rendre en Russie à la suite de l'invitation de...
- Advertisement -

More Articles Like This